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A partir d’un disque…
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Columbia DF 201
Mme CARO-MARTEL, contralto de l’Opéra-Comique, accompagnement d’orchestre de M. Armand Bernard
Les nuits, Paroles de Denyse Luciani, musique de E. Cloerec Maupas ; L 2469 I
Flor del mal, Paroles de Didier Gold, musique de F. Wolter ; L 2470 I
Ecouter / Listen
Déroulé de nos échanges sur FaceBook
Merci aux personnes citées ci-dessous qui ont bien voulu répondre à ma demande de renseignements et participer à cette « enquête ». Christian Zwaag nous a particulièrement aidé je crois pour l’éclaircissement de cette énigme.
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Fister Yann Très bonne chanteuse qui a beaucoup enregistré au tournant des années 20/30 chez Polydor ou Edison notamment. C'est une rescapée du monde lyrique…
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Serge Cheze … Caro-Martel, authentique contralto, débuta en effet à l'Opéra-Comique le 22 Juillet 1917, dans l'Opéra ''Louise'' de Gustave Charpentier, rôle de la Mère de Louise. Elle y chanta dans divers autres opéras dont Cavalleria Rusticana de Mascagni et Gismonda, d'Henri Février. On se demande si la contralto Georgette Caro, qui chanta une quinzaine de rôles à l'Opéra de Paris, où elle débuta en 1922, et Caro-Martel, qui aurait pu rajouter plus tard à son nom celui de son mari, ne sont pas une seule et même personne... Toutes les deux contralto et toutes les deux avec le nom de Caro, c'est plus que troublant ! Quoi qu'il en soit, Caro-Martel possède une voix rare et ses disques sont, à mon avis et à mes oreilles, très intéressants. J'ajoute qu'il existe un disque Idéal à saphir sur lequel Caro-Martel chante un air de Samson & Dalila et un air de Carmen.
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Chris Zwarg Et Caro-Martel n'est pas Georgette Caro! La Caro-Martel chante Mignon à Rennes déjà en Octobre 1907 - impossible pour Georgette Caro qui avait seulement 11 ans dans cette année! lien
« RENNES Mlle Caro Martel a joué Mignon d'une façon très personnelle ; c’est une comédienne dotée d’une voix souple et bien timbrée »
Elle est MADEMOISELLE Caro Martel ici, "Martel" donc n'est pas le nom de famille de son mari.
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Chris Zwarg En 1908, on trouve Caro Martel à Nice « Débuts »: Comoedia 4 décembre 1908 lien
Je pense qu'elle était nommée Caroline Martel, "Caro" c'est le prénom et pas le nom de famille.
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Serge Cheze Merci Christian pour ces informations intéressantes. Si comme vous le dîtes, Caro serait son prénom raccourci, cela signifie qu'elle n'est pas la même personne que Georgette Caro, dont j'ai 3 disques Idéal à saphir.
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Ayoub-Tarek Wartique Je suis plus mitigé sur les talents de Georgette Caro-Martel qui chante faux dans la plupart de ses disques et qui a tout sauf une belle voix !
… elle a sans doute été bonne dans ses premières années mais ses disques des années trente-(comme sa version de " J'aime tes grands yeux " sont épouvantables ! Elle était née Georgette Caro à Paris XVII,le 05.09.1896 et y est décédée,le 05.04.1953.
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Ayoub-Tarek Wartique
Georgette Caro-Martel - J'aime tes grands yeux
https://youtu.be/QLUjXg6TSAo
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Serge Cheze Les goûts et les couleurs, c'est une histoire qui ne mettra jamais tout le monde d'accord! Les uns aiment, pendant que d'autres détestent! Qui a raison...? Chacun, puisque c'est ce qu'il aime ou n'aime pas. Quant à dire que Madame Caro-Martel, ex contralto de l'Opéra-Comique, chante faux, c'est quelque chose que je ne relayerai pas! Par contre, comme c'est arrivé à tous les chanteurs, elle a pu rater une fois ou l'autre, une interprétation. Personne n'est toujours au top! Pas même les plus grands génies...
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Ceints de Bakélite Voici son portrait, publié dans La Rampe en 1924 : lien
La Rampe, 1924-06-15, Pierre Landry écrit « Caro-Martel, admirable artiste, sa voix forte, émouvante, sait faire vibrer l’âme des spectateurs, tragédienne lyrique, art du chant, diction ; trois chansons « Un soir sur la dune », « Son amant » d’Ed. Teulet et Goublier et « Nuages » Maurice Yvain… »
Source Bibliothèque Nationale de France / Gallica ; La Rampe : revue des théâtres, music-halls, concerts, cinématographes .
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Chris Zwarg Et voilà - visiblement une femme de beaucoup plus que 28 ans: Caro[line] Martel (née au début des 1880s), ne pas à confondre avec Georgette Caro (née en 1896)!
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Chris Zwarg Les disques Idéal (étiquette gravé, "centre-start"), datant de 1913-1914, sont bien sûr de Caro Martel de l'Opéra-Comique, pas de Georgette Caro de l'Opéra qui était encore une "teen-ager" ! Georgette à jamais utilisé le nom de "Martel" - la ressource web "artlyrique.fr" nous dit que son vrai nom était Estelle Vignes : ttp://www.artlyriquefr.fr/dicos/Opera%20Cantatrices.html
> Caro Martel, au fin de sa carrière à l'O-C, apparait à l'Alhambra comme diseuse réaliste. Elle avait plus-ou-moins 50 ans quand elle fait les disques électriques (Polydor, Columbia) de chansons, ce qui tient assez bien avec la voix assez usé qu'on entend sur ces disques tardifs. Dans ce période, Georgette Caro chante les grands rôles de contralto à l'Opéra, et non pas du répertoire Caf-Conc'.
> « CARO Georgette (Estelle VIGNES dite). Mezzo-soprano (Paris, 05 septembre 1896 05 avril 1953). A créé PHAEDRE (une Voix), NERTO (la Gourmandise), BROCELIANDE (Fée Liliane), L'ÎLE DESENCHANTEE (Romersla), MÂROUF (la Calamiteuse). D'autre part, a été affichée dans LA WALKYRIE (Sieglinde, 1923 ; Grimmierde, 1924 ; Fricka, 1925), HERODIADE (Hérodiade, 1923), PARSIFAL (premier Ecuyer, Fille-fleur, 1924), BORIS GODOUNOV (Marina, 1925), TANNHÄUSER (Vénus, 1925), AÏDA (Amnéris, 1926), SALOMÉ (Hérodias, 1926), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1927), LES TROYENS (Didon, 1929), L’OR DU RHIN (Fricka, 1938). Avait débuté le 10 décembre 1922 dans LOHENGRIN (Ortrude). « in Cantatrices de l’Opéra de Paris »
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Quelques informations supplémentaires :
Il s’agit donc bien de deux chanteuses différentes, CARO-MARTEL d’une part, de l’Opéra-Comique puis chanteuse réaliste et Georgette CARO de l’Opéra. Les deux noms CARO et MARTEL sont toujours associés, est-ce un nom d’artiste visant justement à se distinguer de sa consœur de l’Opéra? Tous ne le comprennent pas ainsi, en 1908, le journaliste des Journal Amusant cite Mme Caro-Martel puis Mme Martel, mais c’est le seul.
Reste à trouver les dates de naissance et de décès de Mme Caro-Martel. Si comme le fait remarquer Christian Zwarg l’on ne trouve aucune trace des deux noms associés Caro et Martel pour Georgette Caro, la fiche de la BNF comporterait donc une erreur en associant les deux noms Georgette Caro-Martel dans la rubrique « autres formes du nom » lien ; à valider.
1] Georgette CARO, de l’Opéra, 1896-1953. Fille de parents Italiens.
> in Figaro (Paris), 1922-02-02 « Mlle Georgette Caro, premier prix du Conservatoire, s'est fait entendre, lundi, chez le comte et la comtesse Annard de Chabrillan. … impressionnée par la beauté de son soprano dramatique… »
> in L’opéra au Palais Garnier de Stéphane Wolff, 1962.
CARO, Georgette - A créé Phaedra (une voix), Nerto (La gourmandise), Broceliande (Fée Liliane), L’ile désenchantée (la Calamiteuse). D’autre part, a été affichée dans La Walkyrie (Sieglinde, 1923, Grimguerde, 1924, Fricka, 1925) Hérodiade (1023), Parsifal (premier écuyer, Fille-fleur, 1924), Boris (Marina, 1925), Tannhauser (Vénus, 1925), Aida (Amnéris, 1926), Salomé (Herodias, 1926), Dalila (1927), Les Troyens (Didon, 1929), Or du Rhin (Fricka, 1938). Avait débuté le 10 décembre 1922 dans Ortrude de Lohengrin.
> in Cantatrices de l’Opéra de Paris
« CARO Georgette (Estelle VIGNES dite). Mezzo-soprano (Paris, 05 septembre 1896 05 avril 1953). A créé PHAEDRE (une Voix), NERTO (la Gourmandise), BROCELIANDE (Fée Liliane), L'ÎLE DESENCHANTEE (Romersla), MÂROUF (la Calamiteuse). D'autre part, a été affichée dans LA WALKYRIE (Sieglinde, 1923 ; Grimmierde, 1924 ; Fricka, 1925), HERODIADE (Hérodiade, 1923), PARSIFAL (premier Ecuyer, Fille-fleur, 1924), BORIS GODOUNOV (Marina, 1925), TANNHÄUSER (Vénus, 1925), AÏDA (Amnéris, 1926), SALOMÉ (Hérodias, 1926), SAMSON ET DALILA (Dalila, 1927), LES TROYENS (Didon, 1929), L’OR DU RHIN (Fricka, 1938). Avait débuté le 10 décembre 1922 dans LOHENGRIN (Ortrude).
2] Mme CARO-MARTEL, née au début des 1880s, de l’Opéra-Comique puis chanteuse réaliste, plus âgée donc.
Quelques citation extraites de documents accessibles dans Gallica (traces jusqu’en 1939).
in Journal Amusant, 17 octobre 1908
Dimanche on donnait une sélection sur Carmen avec d'excellents artistes : Mme CARO MARTEL (Carmen), Mlle Jeanne DAUBIGNY (Michaëla), et MM. Antonio ROCCA (Don José) et Louis AERTS (Escamillo(…). Mme Martel possède une belle voix, très sonore et très juste
in COMMEDIA, 20 mai 1922 : …une chanteuse émouvante et belle : Mme Caro-Martel, qui a enthousiasme les critiques par la façon magistrale dont elle a chanté Les Goélands, La Glu et Haine d'Amour. Mme Caro-Martel possède une -voix grave et tendre, une articulation parfaite, et elle est, en outre, belle et très pathétiques. Les acclamations qui ont accueilli cette grande tragédienne lyrique ont prouvé(...)
in La Rampe, 15 juin 1924 ; …Quant à Caro-Martel, ce fut un triomphe. Quelle admirable artiste. Comme sa voix forte, émouvante, sait faire vibrer l’âme du spectateur. Mme Caro-Martel est l’une de nos grandes tragédiennes lyriques. Quel art du chant et de la diction. Un seul regret à exprimer : Caro-Martel ne chante que trois chansons : Un soir sur la dune de Lucien Boyer ; Son amant d’Ed. Teulet et Goublier ; Les nuages de Maurice Yvain. pourquoi n’en chante-t-elle pas d’autres?
in L’Ouest-Eclair, 24 juin 1924
Mme Caro Martel, farouche et dramatique dans « Les Goélands »…
in Les spectacles d’Alger, 10 mai 1933
… Madame Caro-Martel chante d'une façon charmante le tango berceur J'AIME TES GRANDS YEUX et la valse DESIR
Discographie (ext.) Caro-Martel
Polydor 512.211 : De tout mon cœur…
Polydor 522.312 : La Haleuse & Si tu veux partir
Polydor 522.417 : Mme CARO-MARTEL, Il pleut dehors & Si petite
Edison Bell F 3198 : Mme Caro MARTEL, de l’Opéra-Comique, C’est le printemps, du film Si tu veux, / PR 1429
Idéal 12 811 : La légende des étoiles, par Mme CARO-MARTEL
Columbia DF 201 Les nuits, Flor del mal
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Communication de Claude Fihman, séminaire de l'IREMus
mercredi 11 avril à la bibliothèque Mahler, Paris
lien
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Découverte d'un disque APGA inédit, chanteur : Baralt
15 avril 2018
Le moment est venu de faire le point sur cette découverte extrait d’un lot de 200 disques, d’un 25 cm APGA inconnu.
Des amis passionnés et cultivés m’ont aidé à mieux comprendre l’origine de cet objet sonore ; merci donc à : Carlo Ciabrini qui nous rappelle l’histoire d’APGA* et qui a expertisé en grand chanteur professionnel la hauteur du son enregistré, Chris Zwarg qui a daté et expertisé la vitesse de lecture en comparant avec un autre enregistrement ["Maria, Mari" is usually sung in C minor (Ruffo's HMV recording for example), and we are hearing a very flat B minor here »], Ceint de Bakélite qui a exploré la base de données de la BNF Gallica, Serge Cheze et Ayoub-Tarek Wartique qui nous donne le mot de la fin avec l’identification certaine de l’artiste avec en plus son portrait photographique [« Joaqin Baralt-Sanchez, célèbre chanteur d'opéra cubain qui vint en Europe au début du XXème siècle travailler à Rome, Italie et passa sans doute à Paris. Photographie ici datée 15 juin 1906. »].
Le timbre-taxe semble être signé par l’artiste lui-même (?).
Les transferts sont à votre disposition (accéléré selon la prescription des spécialistes :)
NB : David Winter pose une bonne question ; pourquoi les catalogues APGA ne sont-ils pas numérisés et publiés? Le sont-ils?
NB 2 : ce disque peut-il être intégré dans la Phonobase créée par Henri Chamoux?
Disque APGA ; Joaqin Baralt-Sanchez ; 35218 Maria Mari (air napolitain) ; n° matrice A416 ; E. di Capua / 35220 Non E Ver ; n° matrice A418 ; Mattei ; avec accompt. de piano.
* APGA : Autour de Paul Alexandre Salomon, chef d’orchestre et directeur artistique, étaient regroupés des chanteurs d’opéra (Affre, Agussol, Gresse, Noté, Verlet) mais aussi des vedettes du café-concert (Bergeret, Mayol, Dranem et Polin). A la dizaine d’interprètes fondateurs de la compagnie devaient bientôt se joindre d’autres artistes tels Lucien Muratore, Léon Melchissédec, Alexis Ghasne, Mary Boyer et le comédien Galipaux. Pendant 4 à 5 ans l’A.P.G.A. produit des disques de bonne qualité. Son catalogue reflète le répertoire alors programmé sur les scènes. Les chanteurs enrichissent de mélodies et d’airs religieux la liste de leurs enregistrements d’ouvrages lyriques. Des artistes étrangers se joignent à leurs collègues français. Parmi eux Romeo Berti, Tommaso Medica, Edoardo Sottolana, Elvino Ventura dont les disques portent des numéros de la série des 35.000 alors que les séries 1000 et 2000 sont réservées aux artistes français. En 1907, une deuxième société est créée. Elle est dénommée “ Compagnie Internationale Phonique “, son capital est de Deux millions de francs alors que l’APGA n’était dotée que d’un million de capital.
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Mars 2018
Depuis ce matin, je suis un collectionneur heureux… Enfin encore plus heureux que de coutume car deux de mes amis ont franchi avec succès la difficile épreuve du passage à l’antenne. Claude Fihman, collectionneur émérite et Thomas Henry, spécialiste des musiques du monde, ont répondu favorablement à l’invitation de David Christoffel, créateur de la web-radio du Printemps des Arts de Monte-Carlo. Pendant une heure, chacun a confié aux auditeurs leur passion et partagé une sélection de leurs richesses phonographiques.
Ceci n’est pas anodin, car en trente ans, le doute s’est installé en moi sur la capacité des collectionneurs français à ouvrir leurs trésors.
L’Internet et les réseaux sociaux ont permis l’évolution des mentalités et si certains résistent encore, la plupart se sont ouvert à ce monde merveilleux, réactif et sans frontières.
Claude et Thomas, deux érudits généreux nous ouvrent leur cœur et leur passion et c’est tant mieux.
Les 78 Tours de Claude Fihman
Les 78 Tours de Thomas Henry
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Claude Fihman à son domicile, Paris, septembre 2017 ; Photo. Daniel Hennemand |
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Thomas Henry ; esplanade de la bibliothèque François-Mitterrand, Paris ; Photo. Daniel Hennemand
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- « Ça vient de la cave! »
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- Django Reinhardt à la Salle Pleyel!
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- Il était une fois… un concert, un an après la fin de la guerre, le 16 décembre 1945.
L’ATC Band* et Django Reinhardt ont décidé de se réunir à Paris salle Pleyel sous la présidence du Hot Club de France pour un concert magnifique où le guitariste était à l’honneur. Cette association a déjà eu lieu et se reproduira l’année suivante.
Ce concert semble avoir été enregistré par plusieurs radios : l’AFN**, la RDF***, la BBC et Radio Luxembourg. Cette dernière station ayant mis en vente ses 78 tours dans les années 90, quelques disques acétates de cette célèbre soirée ont pu rejoindre ma collection. Les faces étaient gravées alternativement sur deux machines et malheureusement certains disques manquent, les prises ne sont pas toutes complètes. C’est le cas ici, mais voici tout de même ce très bel extrait de « Jam-Session ». Attention donc à la fin un peu brutale et frustrante.
- Distribution de l’orchestre sous la baguette du Sergent Jack Platt :
- Herb Bass, Jerry Stephan, Robin Gould (tp), Lonnie Wilfong (tp, arr), Bill Decker, Don Gardner, Shelton Heath, John Kirpatrick (tb), Jim Hayes (cl, ass), Joe Moser (as), Bernie Cavaliere, Bill Zickefoose (ts), Ken Lowther (bs), Larry Mann (p), Django Reinhardt (g), Bob Decker (b), Bill Bethel (dm)).
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- In
- - Django Reinhardt and the Illustrated History of Gypsy Jazz ; Michael Dregni, Alain Antonietto, Anne Legrand ; editions Oxford University Press, 2008.
- Django Reinhardt ; Patrick Williams ; editions Parentheses Eds, 1998.
* Air Transport Command
- ** American Transport Network
- *** Radio Diffusion Française
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> Le disque La Fontaine : enregistrement (Partx 2326-2 & 2327-1 / M6 107466 & M6 107257) réalisé le 7 septembre 1945 dans les studios Albert (Paris 13ème) pour Pathé-Marconi, en même temps que deux autres prises (Partx 2328 & 2329) (titres inconnus). Le label est inconnu des spécialistes sollicités.
Daniel Nevers Guérin nous précise que ces informations proviennent de ce que l'on appelle le "cahier de continuité" où est consigné un certain nombre d'informations techniques comme la date et le lieu d'enregistrement. Les numéros M3 et M6 (30cm) sont les références décidées lors de la fabrication (et non de l'enregistrement) des faces dans la chaîne de galvanoplastie ; M pour "moule". Ces faces ne sont pas toujours traitées le même jour ni même dans l'ordre logique des prises, ce qui explique que ces numéros ici ne se suivent pas.
Une des hypothèses faite par Claude Fihman est que les prises 3 et 4 seraient en fait la version cinématographique de l'œuvre (voir plus bas).
> L’œuvre : Le bateau ivre est une composition qui a donné à la fois le présent enregistrement (8’48 ») et la bande son du court-métrage éponyme d’Alfred Chaumel sortie en 1949 (17’? ; une copie existe sous forme de Pyral). Ce court-métrage est une évocation visuelle et musical du poème d’Arthur Rimbaud dit par Jean-Louis Barraud. Des œuvres de Valentine Hugo apparaissent à l’écran.
> Le compositieur : Robert Bergmann (1907-1972). Violoncelliste, chef d’orchestre, directeur de conservatoire et compositeur. Il a dirigé le Jazz Symphonique de Paris.
Collection Claude Fihman
> Le film : Le Bateau ivre (1949), réalisation d’Alfred Chaumel, d'après le poème "Le Bateau ivre" d’Arthur Rimbaud ; France, 22mn ?
Société de production : Franfilmdis. Comptoir Français de Distribution de Films ; Images : Roger Moride
Voir Catalogue de la Première mondiale du film "" Bateau Ivre "", organisée par les Ecrivains Ardennais au Palace de Charleville à cette occasion. Contient : Autour du ""Bateau Ivre"", par Alfred Chaumel . La naissance du ""Bateau Ivre"" à l'écran, par Henri Beauvais. ""Je devins un opéra fabuleux"", par Robert Bergmann. Portrait de Rimbaud par Valentine Hugo. (Supplément au ""Bateau Ivre"", N° 2/3, mai 1949)." Collectif. Arthur Rimbaud, Valentine Hugo, Alfred Chaumel, Robert Gergmann, Henri Beauvais.(Auteur).
Ce film fut ensuite intégré dans une réalisation de Alfred Chaumel et de Jacques Dufilho, « Vagabonds imaginaires » illustrant six textes ; 62 mn ; 1950
Récitants, œuvres et auteurs
• Jean-Louis Barrault : le récitant dans Le Bateau ivre d'Arthur Rimbaud
• Charles Dullin : le récitant dans Les Étoiles d'Alphonse Daudet
• Roger Blin : le récitant dans Les Amours jaunes de Tristan Corbière
• Jacques Dufilho : le berger dans Les Amours jaunes
• Jeannette Pico : Stéphanette dans Les étoiles
• Simon Gantillon : le jeune homme dans Le Bateau ivre
Photo DR
> Eléments discographiques : A titre indicatif, voici deux distributions de l’Orchestre Symphonique de Paris avec Michel Warlop dirigé également par Robert Bergmann.
MICHEL WARLOP & L'ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE JAZZ DE PARIS, Dir. ROBERT BERGMANN : Michel Warlop (comp), Pierre Darrieux (v solo), 3 tps, 3 tbs, 2 cls, 4 saxes, 2 fl, 2 ob, 2 bassoons, 4 horns, 16 vlns, 8 vlas, 6 cellos, prob.Pierre Spiers(harp), g, 6 b (incl.Francis Luca, Lucien Simöens, Marius Coste), 3dms (incl.Pierre Fouad), tympani.
Paris, February 23, 1943
Swing Concerto, part 1 Columbia RFX 77
Swing Concerto, part 2 Columbia RFX 77
Spiritual Columbia RF 90
Fantaisie Rythmique Columbia RF 90
Note : The last two numbers are probably nor related to Michel Warlop.
MICHEL WARLOP & L'ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE JAZZ DE PARIS, Dir. ROBERT BERGMANN : Michel Warlop (comp, v solo), 3 tps, 3 tbs, 2 cls, 4 saxes, 2 fl, 2 ob, 2 bassoons, 4 horns, 16 vlns, 8 vlas, 6 cellos, prob.Pierre Spiers(harp), g, 6 b (incl.Francis Luca, Lucien Simöens, Marius Coste), 3dms (incl.Pierre Fouad), tympani, JEAN DAVY (narr) on (1)
Paris, February 17, 1942
2SW255 Swing Concerto, part 1 ** Pathé 251272-2
2SW256 Swing Concerto, part 2 ** Pathé 251272-2
CLX 2235 Le Noël Du Prisonnier, part 1 (1) Columbia DFX 240 (30cm) **
CLX 2236 Le Noël Du Prisonnier, part 2 (1) Columbia DFX 240 (30cm) **
v1.2
Merci à Claude Fihman, Daniel Nevers et Mike Gray pour leur aide précieuse.
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- « Ça vient de la cave! »
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- Une composition et une interprétation de fou! Un beau son d’avril 1937
- Mystery pacific, Django Reinhardt et Stéphane Grappelly. Gramophone K-8396 ; OLA 1717-1 ; M3 : 89084 ; 26/04/1937
- Ecoutez
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- Travaux et découvertes ;)
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- Déménager une collection est fatigant!
- Faire des travaux est fatigant!
- Mais découvrir des merveilles dans une pile de disques oubliés est formidable!
- Un jeu explosif et une prise de son électrique de grande qualité.
- Hop Head / Ellington Duke / Handwick / Columbia / 4420 / W 143706 / 26768 / ELLINGTON Duke And his Washingtonians / 80 / One-step Angleterre / 1927
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- Ecoutez MP3 standard
- Flac standard
- Qu'est-ce que le format Flac?
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- « Ça vient de la cave! »
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- Album Calypso avec Duke of Iron
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- J’ai nettoyé cet album Calypso avec Duke of Iron, Macbeth, Lord Invader!
- Qui possède le volume 1 ? ;)
- Ecoutez Matilda avec la voix de Duke of Iron
- Magnifique, non?
- 1946 Disc Records ?
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- I cleaned this album Calypso with Duke of Iron, Macbeth, Lord Invader!
- Who owns volume 1?
- Listen Matilda :) with the voice of Duke of Iron
- Very beautiful is not it?
- 1946 Disc Records ?
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- « Ça vient de la cave! »
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- Un disque test inédit de Susy Solidor?
- Susy Solidor's unpublished test record?
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- Un meeting anarchiste (pastiche), pris par la Sté Fse "Odéon", enregistrement 1903, Paris, disque Odéon 249 ; n° 33660.
- Voir
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- Comment lire un disque fortement gondolé. Une entretoise est disposée sous l'étiquette d’un même diamètre, un palette presseur maintient le disque par dessus (merci à Claude Fihman pour ses bons conseils).
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- écoutez ici!
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Un repiquage en partage
- "Bonjour toi!" Chanté par Mayol
- Chanson de Christiné, disque CIP n° 1178, enregistrement APGA 1906.
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- écoutez ici!
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Un repiquage en partage
Jazz at the Philarmonic
I cant be started, Part 1
I cant be started, Part 2
Lester Young, tenor sax ; Willie Smith, alto sax ; Howard Mc Gee, trumpet ; Al Kiliam, trumpet ; Arnold Ross, piano ; Lee Youg, drums ; Charly Parker, alto sax ; Billy Handott, bass
Disc ASCH recordings New York - 2202 - D243 / D244
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A visual history of turntables
Magnifique affiche représentant les platines tourne-disques les plus folles créées sur un siècle d'histoire!
Linn, Rega, Roksan, Technics, Garrard, Thorens, Pro-Ject, SME, Dual
A limited-edition poster showcasing the best of turntable design the cool, the quirky and the classic. Dimensions : 841mm x 594mm
Disponible sur eBay
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- Un repiquage en partage
- Commémoration de l'accord Ducretet-Thomson Selmer, le 22 décembre 1950. Cela fleure bon encore le style d'avant-guerre, le col empesé radiophonique, mais ces 5' 30" soporifiques font partie de l'histoire du disque ;-) écoutez un extrait
- Deux disques 25cm réunis en un album ; un disque vinyle 33 tours et un second 78 tours.
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- La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque (1893-1914)
8 décembre 2015
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- Henri Chamoux a soutenu brillamment sa thèse d'histoire contemporaine hier matin rue d'Ulm.
- Après la conception et la fabrication de l'Archéophone permettant aux plus grandes institutions internationales de lire et de numériser leurs fonds de cylindres anciens, après la création de la base de données Phonobase, voici en perspective un bel ouvrage à publier maintenant attendu par beaucoup de spécialistes et d'amateurs des premiers temps de l'enregistrement sonore.
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