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Peut-on parler de "phonogramophilie"?
Etre amateur de documents sonores est une passion. A l'instar d'autres passionnés que sont les fumeurs de pipes persuadés que leur méthode pour les culotter est la meilleure. Eh bien, je vais vous révéler la seule, et en tous cas, la meilleure façon de lire les disques.
A partir de 1925, l'enregistrement qui, jusque là était purement mécanique, profite de l'amplification électrique; on fera donc une distinction entre ces deux types de phonogrammes.
La première période que l'on dit acoustique se traduit par des documents dont l'amplitude sonore est réduite mais extrêmement naturelle, ce sont les seuls que l'on peut à la rigueur lire de manière satisfaisante sur un phonographe. La beauté de ces merveilleuses machines et le très grand plaisir que procure une telle lecture ne doit pas faire oublier le dommage que l'on fait ainsi subir aux cylindres ou aux disques.
La seconde dite électrique montre combien la technique d'enregistrement est en avance sur la reproduction. Je me refuserai à parler de DDD tant que l'on emploiera des microphones analogiques par essence. A quand les capteurs numériques équivalents en qualité ?
Il existe une très grande variété de courbes de réponses, par exemple : la courbe RIAA, qui est celle des entrées phono de nos actuels préampli, est inadaptée à une bonne reproduction des 78 tours mais également de tous les disques dont les éditeurs ne s'étaient pas ralliés à cette norme (Decca, Supraphon, Urania, etc..).
Des préampli évolués proposent différentes courbes dont une neutre (flat) pour l'emploi éventuel d'un équaliseur.
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